Ce jeudi 16 août était un grand jour pour notre projet ! Alors qu'on les attendait pour le début de la semaine prochaine, les travaux se sont invités avec quelques jours d'avance. Premiers coups "de pioche" pour le futur Gîte La Malavisée qui, on l'espère, verra le jour au printemps 2013. Presque quatre mois jour pour jour après la séance de vente aux enchères, c'est un délai plus que raisonnable.
Flash-back bien nécessaire...c'est vrai qu'on vous a laissé sans nouvelles !
* Vendredi 8 juin : visite chez le notaire pour la signature définitive et la réception des clefs, le projet immobilier devenait concret. Premier état des lieux et premiers pas dans la maison pour Bernard (absent lors de la visite par l'agence immobilière, Laurence avait visité seule). On se rend vite compte qu'il y a "du boulot", mais que de belles possibilités s'offrent à nous. Petit tour au jardin, plutôt difficile d'accès ! Premier contact téléphonique avec "notre entrepreneur préféré"... qui se propose de venir voir l'étendue des travaux le lendemain.
* Samedi 9 juin : "Notre entrepreneur préféré" (appelons-le "Pierre", ça sera plus simple) est fidèle au rendez-vous. Il prend déjà des mesures et donne ses premiers avis. On se dit que les anciens propriétaires nous ont quand même laissé pas mal de "brol" à différents endroits de la maison, notamment à la cave et au jardin. On ouvre quelques caisses... pas de trace de trésor, malheureusement. L'accès au jardin est vraiment un problème et des parties de bâtiment (des annexes) s'effondrent littéralement.
* Vendredi 15 juin : Pierre doit venir compléter ses mesures d'avant devis. Quelques tours de débroussailleuse vont être bien nécessaires pour y voir plus clair. Après trois orties, deux chardons et quatre visites en une heure chez le réparateur, la fameuse débroussailleuse rend l'âme ! On l'excuse, elle avait quinze ans et n'avait jamais connu de carburant non polluant comme l'Aspen. RIP !
* Samedi 16 juin : une nouvelle débroussailleuse, encore propre, trône dans la grande pièce de la maison. Par contre, la porte d'accès au jardin n'a pas résisté à nos coups d'épaule. On se passera d'elle aussi.
* Mercredi 20 juin : on vous passe les détails des tracasseries administratives mais dans le petit monde des fonctionnaires (wallons, communaux, pompiers), chacun se rejette la balle pour ne pas être le premier à émettre un avis quant à la marche à suivre. Après concertation avec Pierre, on se décide à commencer par introduire un dossier à l'administration communale.
* Vendredi 29 juin : après deux visites et de nouvelles explications, on introduit notre dossier au service Urbanisme de notre commune (Fontaine l'Evêque). Le moment de solitude de l'employée communale quand on a prononcé les mots "gîte rural" valait son pesant de cacahuètes !
* Samedi 30 juin : le chantier est interrompu pour cause de réjouissances locales et annuelles. On fait visiter pour la première fois à des gens extérieurs à notre famille ou voisinage : ils sont séduits !
* Mardi 10 juillet : suite au dossier introduit au service Urbanisme, on reçoit la visite de deux architectes de l'administration communale. Elles émettent des avis pertinents, forcément.
* Mercredi 11 juillet : des membres de la famille des anciens propriétaires se présentent (avec leurs propres clefs) pour récupérer des effets personnels "avant la fin juillet, suite à l'avis du notaire". Surréaliste, alors que cela fait près de trois mois qu'on est effectivement propriétaire. On en profite au passage pour récupérer une deuxième clef.
* Jeudi 26 juillet : après des vacances méritées et attendues, on débroussaille enfin !
* Vendredi 27 juillet : on débroussaille encore (le jardin fait plus de 6 ares et n'a plus vu un sécateur depuis des lustres !).
* Samedi 4 août : Pierre nous a apporté la veille un beau conteneur rouge Ferrari pour y mettre tout ce que la maison contient de jetable. Un vieux matelas, 300 kg de plâtre à plafonnage, des morceaux de mobylette, une collection de chapeaux d'homme taille 56... bref, 15 m³ de déchets en tout genre. Quatre paires de bras plus tard, le conteneur est déjà bien rempli.
* Dimanche 5 août : on s'attaque à la partie "vieux bois" et on trie : "conteneur" pour tout ce qui ne se brûle pas, "remorque" pour le reste. Ladite remorque fait quelques allers-retours avec son propriétaire qui verra l'hiver prochain de quel bois on le chauffe.
* Lundi 6 août : on termine de remplir le conteneur avec deux paires de bras et des objets plus délicats à récupérer (certains bâtiments menacent clairement de s'effondrer).
* Mercredi 8 août : on débroussaille.
* Jeudi 9 août : on débroussaille... jusqu'à ce que la machine décide de ne plus se remettre en marche. Moteur noyé ?
* Vendredi 10 août : impossible de redémarrer la débroussailleuse
* Samedi 11 août : impossible de redémarrer la débroussailleuse (bis).
* Lundi 13 août : pause spirituelle indispensable à Pairi Daiza.
* Mardi 14 août : la débroussailleuse décide de démarrer du premier coup chez le réparateur... qui en rit encore !
* Jeudi 16 août : on a profité du jour férié de la veille pour peaufiner le nouveau dossier à introduire auprès des services communaux. Plans et cotes modifiés pour que l'annexe à reconstruire soit située à minimum deux mètres de la limite de propriété voisine, on dépose le nouveau dossier ce jeudi matin. Quelques paires de bras démontent ce qui ne demande qu'à tomber : c'était devenu indispensable !
Pendant ce temps-là, on débroussaille.
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